Lors d’épidémies virales : grippe, Covid-19, gastro-entérites
La gestion d’un cluster de grippe saisonnière ou de diarrhée virale en établissement oblige à appliquer des précautions complémentaires, dites « contact ». Selon le HCSP, la surblouse est obligatoire dès que le soignant doit entrer dans la chambre et réaliser un soin direct, et ce pour toute la durée de la période contagieuse.
- Covid-19 : Porter la surblouse lors de toute présence en chambre d’un résident positif ou suspect, pour le soin et la toilette, mais aussi lors du service des repas si contact étroit avec le résident.
- Gripppes et gastro-entérites : Porter la surblouse lors d’un contact direct, même sans exposition visible aux liquides biologiques, car la contamination peut passer par des particules fines ou des textiles contaminés.
- Cas groupés (cluster) : La surblouse doit être portée systématiquement dans toute l’unité ou sur tout le secteur touché, le temps de l’épidémie.
Ces recommandations sont actualisées régulièrement (HCSP, mise à jour 2022). Elles rappellent que la surblouse protège aussi bien le soignant que les autres résidents, en évitant la portation de pathogènes via les vêtements.
Maladies hautement contagieuses : la surblouse, composante des précautions renforcées
Certaines infections nécessitent des gestes supplémentaires : cas de gale, suspicion de tuberculose résistante, coqueluche… Dans ces contextes, la surblouse à usage unique et à manches longues, associée à d’autres équipements (masque FFP2, gants, parfois surchaussures), est imposée par les protocoles (cf. HCSP et INRS).
Pour la gale, par exemple, la surblouse s’impose pendant tous les soins jusqu’à ce que le résident soit considéré comme non-contagieux, c’est-à-dire minimum 8 jours après début du traitement, selon les recommandations du Centre national de référence des maladies transmissibles.